mardi 13 juillet 2010

Chat noir et chat blanc


Une amie sur Facebook m'a posé la question:

"Croyez-vous qu'il vaille mieux abolir les religions afin que celles-ci ne puissent plus servir de prétexte pour "placer les pions" des décideurs?"



Il est plus facile de désintégrer un atome qu'un préjugé (Einstein). Alors que dire quand on voudrait abolir les religions?
Et de toute façon, dès qu'une idéologie tente d'abolir la religion elle s'érige vite d'elle-même en nouvelle religion, ou avatar de cette religion: les idéologies qui momifient le suaire de Jésus ou le cadavre de Lénine dans son sarcophage c'est grosso modo du kif-kif au même.
La croisade des croyants contre les impies et son équivalent à travers les grandes révolutions qui ont marqué les siècles récents ont fait à peu près le même nombre de martyrs. Et les dégâts causés par les dogmes des uns et des autres, le mal de tous les systèmes à pensée unique est quasiment le même.

A mon avis, et pour ne pas verser à mon tour dans ce système réducteur et injuste de la pensée momifiée, la religion en soi n'est pas le mal absolu ni même le mal tout court. Si mal il y a il faut plutôt le chercher dans la tendance de certains religieux à pervertir le message de base, les préceptes fondamentaux, communs à toutes les religions.

Nous dresser contre l'obscurantisme, la tyrannie de tout système à pensée sclérosée et sclérosante, stigmatiser le fanatisme d'où qu'il vienne et nous persuader en toute circonstance que sans tolérance ni générosité partagées il n'y a pas d'avenir pour l'humanité me sembleraient suffire pour ôter et aux "pions" et aux "décideurs" ce pouvoir négatif sur les hommes.

Quand les médias crachent sur Aaron Bushnell (Par Olivier Mukuna)

Visant à médiatiser son refus d'être « complice d'un génocide » et son soutien à une « Palestine libre », l'immolation d'Aar...